• Skip to main content
  • Skip to footer

Sophie de Boissieu

LE PATRIMOINE CULTUREL ET DÉCORATIF FRANÇAIS REVISITÉ

  • ACCUEIL
  • TOILES CIREES, TOILES DE JOUY
  • PORTRAITS CHIENS & CHATS
  • BOUTIQUE
  • QUI SUIS-JE ?
  • CONTACT
  • ARTICLES
    • CREATION
    • TOUS LES ARTICLES
    • CARNET DE VOYAGE
    • PORTRAITS ANIMALIERS
    • Hankyu
  • Français
  • English
  • Mon compte
  •  

CARNET DE VOYAGE – LOUIS-BARTHÉLÉMY

Lire en :
English

capitaine au long cours marin birmanie sophie de boissieu dessin croquis

LA VRAIE HISTOIRE DU DERNIER PRINCE MALOUIN DU BALOUTCHISTAN

« Attention ! » me disait mon père dès que je me montrais trop brutale en jouant avec l’énorme et mystérieuse louche en teck dont le manche était orné de personnage de 10 cm de haut : un couple de chevaux, un coffre mystérieux et un homme assis sur un trône. « Misérable enfant ! Ignores-tu que cet objet a appartenu à notre ancêtre Louis-Barthélémy, le Prince du Bélouchistan ? » rajoutait-il avec bonhomie.

Ne parvenant pas à retenir ce nom imprononçable, je n’osais pas demander où était ce royaume et comment étaient les gens.

Je m’étais donc construit dans mes rêves un pays idyllique dont l’atmosphère qui en émanait, se situait entre le royaume de Siam du film « Anna et le Roi » et les déserts de dune que traversait Lawrence d’Arabie chevauchant de magnifiques chameaux.

Je réclamais périodiquement d’aller en visiter au zoo pour nourrir mon imagination.

Gais et hauts en couleur, les gens étaient vêtus de mille feux, de couleurs et d’or qui scintillait au soleil. À chaque goûter costumé, je me débrouillais pour revêtir juste rouge, ceinture brillante et corset brodé de sequins brillants.

Il m’avait fallu tomber sur sa description dans un manuel de géographie du début du XXe siècle, pour enfin m’intéresser au vrai royaume de mon trisaïeul.

« Un pays qui présente beaucoup d’espaces non explorés, non pas qu’ils soient inaccessibles pour les voyageurs curieux, mais parce que cette contrée faite de la monotonie des pays de sables, d’argiles salins et de rochers, est habitée par des populations indomptables et farouches. »

Bien, il me fallait revoir mes images mentales… D’autant plus que l’on commençait à parler Talibans et Burkas.

J’avais beau me dire que ce royaume, bien que sauvage, avait engendré un Massoud aux magnifiques yeux, que le talent des couturières afghanes pour réaliser à la main ces milliers de petits plis de leur burka d’un bleu reposant, je commençais à penser qu’il n’était peut-être pas opportun d’aller réclamer la souveraineté de mon royaume situé en Afghanistan, Pakistan et Iran.

Abandonnant cette mission de reconquête et devenue adulte, j’entrepris de tente de répondre à la question : d’où vient ce titre de « prince de Bélouchistan » conférer au XIXe siècle à Louis-Barthélémy Morin, malouin, Capitaine au long cours, mon trisaïeul ?

Je l’imaginais grand, mince, les yeux bleus et les cheveux châtains, vêtu de son uniforme de marin scrutant la mer sur les remparts de Saint-Malo. Il était brillant et séduisant, il était amoureux de sa femme Rose qui l’attendait au port à chacune de ses campagnes de mer.

Je relus donc ses propres notes, celles de son propre fils et celle de mon propre père, son petit-fils pour faire ma propre opinion.

La réalité dépassa très vite mes espérances en découvrant qu’en plus de tout il était Prince Royal de Birmanie, Amiral de la flotte de ce pays ne possédant pas de déboucher sur la mer, qu’il commanda le bateau personnel d’Ismaïl Pascha, Khédive d’Égypte et qu’il coulait en mer de Chine après avoir essuyé les deux plus gros typhons que la terre ait connu.

« Attention ! » me disait mon père dès que je me montrais trop brutale en jouant avec l’énorme et mystérieuse louche en teck dont le manche était orné de personnage de 10 cm de haut : un couple de chevaux, un coffre mystérieux et un homme assis sur un trône. « Misérable enfant ! Ignores-tu que cet objet a appartenu à notre ancêtre Louis-Barthélémy, le Prince du Bélouchistan ? » rajoutait-il avec bonhomie.

Ne parvenant pas à retenir ce nom imprononçable, je n’osais pas demander où était ce royaume et comment étaient les gens.

Je m’étais donc construit dans mes rêves un pays idyllique dont l’atmosphère qui en émanait, se situait entre le royaume de Siam du film « Anna et le Roi » et les déserts de dune que traversait Lawrence d’Arabie chevauchant de magnifiques chameaux.

Je réclamais périodiquement d’aller en visiter au zoo pour nourrir mon imagination.

Gais et hauts en couleur, les gens étaient vêtus de mille feux, de couleurs et d’or qui scintillait au soleil. À chaque goûter costumé, je me débrouillais pour revêtir juste rouge, ceinture brillante et corset brodé de sequins brillants.

Il m’avait fallu tomber sur sa description dans un manuel de géographie du début du XXe siècle, pour enfin m’intéresser au vrai royaume de mon trisaïeul.

« Un pays qui présente beaucoup d’espaces non explorés, non pas qu’ils soient inaccessibles pour les voyageurs curieux, mais parce que cette contrée faite de la monotonie des pays de sables, d’argiles salins et de rochers, est habitée par des populations indomptables et farouches. »

Bien, il me fallait revoir mes images mentales… D’autant plus que l’on commençait à parler Talibans et Burkas.

J’avais beau me dire que ce royaume, bien que sauvage, avait engendré un Massoud aux magnifiques yeux, que le talent des couturières afghanes pour réaliser à la main ces milliers de petits plis de leur burka d’un bleu reposant, je commençais à penser qu’il n’était peut-être pas opportun d’aller réclamer la souveraineté de mon royaume situé en Afghanistan, Pakistan et Iran.

Abandonnant cette mission de reconquête et devenue adulte, j’entrepris de tente de répondre à la question : d’où vient ce titre de « prince de Bélouchistan » conférer au XIXe siècle à Louis-Barthélémy Morin, malouin, Capitaine au long cours, mon trisaïeul ?

Je l’imaginais grand, mince, les yeux bleus et les cheveux châtains, vêtu de son uniforme de marin scrutant la mer sur les remparts de Saint-Malo. Il était brillant et séduisant, il était amoureux de sa femme Rose qui l’attendait au port à chacune de ses campagnes de mer.

Je relus donc ses propres notes, celles de son propre fils et celle de mon propre père, son petit-fils pour faire ma propre opinion.

La réalité dépassa très vite mes espérances en découvrant qu’en plus de tout il était Prince Royal de Birmanie, Amiral de la flotte de ce pays ne possédant pas de déboucher sur la mer, qu’il commanda le bateau personnel d’Ismaïl Pascha, Khédive d’Égypte et qu’il coulait en mer de Chine après avoir essuyé les deux plus gros typhons que la terre ait connu.

le monde mer marin capitaine au long cours sophie de boissieu dessin croquis

saint malo mer océan capitaine au long cours sophie de boissieu dessin croquis

 

SAINT-MALO

1826-1877

Le pays de sa naissance

Le pays de sa mort

Chine-louis barthélémy morin sophie de boissieu

CHINA

1860-1863

Les naufrages en mer de Chine

Procès à Shanghai

Kyoto-Louis-Barthélémy Morin-sophie de boissieu

VISITE À KYOTO

1860-1865

Visite à Kyoto

Escales en Asie

egypte-louis-barthélémy-sophiedeboissieu

L'EGYPTE

1867-1870

Commandant du Khédive d'Egypte

Birmanie-louis barthélémy morin- sophie de boissieu

BURMA

1870-1877

Royal Prince royal de Birmanie

La dernière partie de sa vie

SAINT MALO – LOUIS BARTHÉLÉMY

Footer

Sophie de Boissieu à vélo devant le Parc Monceau.

On notera la présence de Jacobine dans le panier avant...

Robespierre est, quand à lui, sur la chaussée pavée.

PARIS - FRANCE

 

 

Catégories de produits

  • Livre (2)
  • Portrait animalier (10)
  • Portrait sur-mesure (9)
  • CARNET DE VOYAGE
  • PORTRAITS ANIMALIERS
  • TOUS LES ARTICLES
  • LES PETITS-BRABANÇONS, JACOBINE & ROBESPIERRE
  • IMAGES SOUS LICENCES
  • NOTRE ÉQUIPE DE DESSIN
  • Mon compte
  • Boutique
  • CONTACT
  • Politique de confidentialité
  • CGU-CGV

Copyright © 2023 Tous droits réservés · Log in