LA FLORE EN BIRMANIE
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LA FLORE BIRMANE
En Birmanie, la flore birmane est luxuriante : chaleur et pluies, les deux ingrédients pour faire pousser autant de fleurs et d’arbres.
Outre les noix de Bétel qui rendent les dents rouges, on cultive à grande échelle le teck La Birmanie est la première productrice au monde.
Et puis il y a les vieux arbres du nom birman « neems » à Mandalay, plantés vers 1850 par le roi Mindon lors de la construction de son palais royal. J’ai été émue de savoir que mon trisaïeul les avait connus dans leur prime jeunesse et que moi je les voyais magiques, grands et noueux. Je me suis sentie en communion avec Louis-Barthélémy et j’aurai aimé avoir un vaisseau à remonter le temps.
On cultive également le thé noir, depuis longtemps comme en témoigne Louis-Barthélémy Morin dans son journal:
« En Birmanie, le thé noir a la saveur subtile de ces whiskys tourbés au goût de cigare froid mêlé à l’odeur chaude du bitume brûlant. Un thé fort que je dégustais dans les salles du palais avec mes compatriotes et les Italiens présents en nombre. »
« Parfois, écrit-il, le roi Mindon nous invitait, nous, ses émérites hôtes étrangers à prendre le thé dans ses appartements. »
Quant aux fleurs…
Des lotus partout, des bleus, des blancs, des roses.
On achète des bouquets pour les déposer aux pieds de Bouddha. Les fibres contenues dans la tige sont encore tissées. Ces tissus qui valaient des cacahuètes au temps de mon ancêtre, coûtent maintenant bien plus cher que la soie.
De toutes les formes, de toutes les couleurs. Les petites filles confectionnent des guirlandes d’orchidées ou de jasmin qu’elles vendent à l’entrée des pagodes.
Comme les lotus, elles sont une offrande à Bouddha.
A noter qu'on cultive aussi des cacahuètes mises à sécher dans certains temples, à Mingun par exemple.
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